Ici on soigne, on recherche, on incube, on produit », résume, enthousiaste, Michaël Delafosse, président de la Métropole de Montpellier, fin juillet.
D’ici 2025, dans l’enceinte du site hospitalier de la Colombière, à Montpellier, au croisement de l’avenue Charles Flahault et de l’impasse Valteline, le futur immeuble Thomas Platter occupera 5 150 m2. Ancien directeur général du CHU de Montpellier, Philippe Domy commente : « On dirait une fusée à 3 étages… ». Conçu par l’agence A+ Architecture (basée à Montpellier, Nîmes, Toulouse et Paris) et Chiero Laboratoire (Paris), le bâtiment « est le premier projet de MedVallée », indique Sylvie Ouessab, qui représente, ce jour-là, le préfet de l’Hérault.
Nouvelle stratégie de développement économique présentée fin juin à Montpellier, MedVallée entend faire du territoire « un pôle mondial d’excellence en matière de santé globale, autour du triptyque « nourrir, soigner, protéger » », abonde Marie-Thérèse Mercier, régionale conseiller. Montpellier Métropole, Etat, Région Occitanie travaillent main dans la main à MedVallée. L’architecte Fabien Thuile (A+ Architecture) développe : « Dans ce bâtiment dédié aux biothérapies, projet porté par le groupe franco-suisse MedXCell, nous allons réaliser des diagnostics, des soins ambulatoires, des essais cliniques, le développement de la recherche et de la production. »
« Une révolution dans la médecine »
L’architecte précise : « Au 1er étage sera installé un incubateur d’entreprises de recherche et d’innovation. Au second, des labos, avec de grandes surfaces vitrées. Le 3, nous produirons les médicaments. Le 4ème sera dédié à la restauration, également ouvert sur le voisinage, avec terrasses et végétation. Au niveau formel, le bâtiment présentera « un volume global morcelé, avec des décrochements, des patios. Au-dessus, il y aura un jardin méditerranéen circulaire, un lieu d’où vous aurez une vue panoramique sur Montpellier. Le bâtiment sera équipé de panneaux photovoltaïques et de petites éoliennes. Issu d’un partenariat public-privé, ce projet associe des forces académiques à des acteurs industriels.
« Le CHU de Montpellier est, au niveau national, très dynamique en matière de recherche. Il est reconnu comme un « chercheur fort », avec notamment 380 personnels de recherche spécialisés », a campé François Bérard, directeur général adjoint du CHU. « MedVallée est une opportunité considérable pour accompagner la modernisation de notre CHU et être dans le service médical utile. L’infrastructure Thomas Platter, qui coûtera 24,5 millions d’euros, deviendra, après vingt ans, la propriété du CHU de Montpellier. Dans ce projet, le groupe MedXCell a construit des partenariats solides avec des institutions de recherche nationales (comme le CHU et l’Université de Montpellier, le CNRS, l’Inserm, etc.) et internationales.
« Dans le bâtiment Thomas Platter, poursuit Philippe Domy, on va déprogrammer la cellule et la reprogrammer pour le traitement. C’est une révolution copernicienne en médecine. Nous sommes à l’aube de cette aventure. « Ces médicaments dits « de thérapie innovante » peuvent être appliqués à l’onco-hématologie, à la dermatologie, aux maladies auto-immunes… Tout l’intérêt de faire de la biothérapie en France, observe-t-il, « ce n’est pas, comme aux Etats-Unis, de faire des superprofits, mais au contraire de contrôler les coûts pour rendre ces nouveaux médicaments accessibles à travers notre système de santé. L’idée est de mettre le médicament à disposition des patients, le plus tôt possible après la recherche clinique, après l’AMM. »
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La Gazette de Montpellier est un journal d’information locale publié tous les jeudis à Montpellier depuis le 21 octobre 1987 et diffusé dans sa métropole.
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Théophraste Renaudot La fondation, en 1631, par Renaudot (1586-1653) de La Gazette est considérée comme l’acte de naissance de la presse périodique française, même si un autre titre peut prétendre à une préséance de quelques mois.
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Quel jour sort la Gazette de Montpellier ?
La Gazette de Montpellier est un journal local d’information publié tous les jeudis à Montpellier depuis le 21 octobre 1987 et diffusé dans sa métropole.
Quand est parue la première Gazette ? Le premier numéro de La Gazette parut le vendredi 30 mai 1631. C’était un in-quarto hebdomadaire de quatre pages (15,3 centimètres de large sur 23,3 centimètres de haut).
Qui a créé la Gazette en 1631 ?
Théophraste Renaudot La fondation, en 1631, par Renaudot (1586-1653) de La Gazette est considérée comme l’acte de naissance de la presse périodique française, même si un autre titre peut prétendre à une préséance de quelques mois.
Quel est le statut de The Gazette ?
La Gazette est un magazine des métiers de la fonction publique territoriale. Il est devenu au fil des années un journal des agents territoriaux quel que soit leur rang ou leur fonction. Il fournit également la législation et la jurisprudence les plus récentes avec des commentaires et des conseils d’application.
Quel est l’objectif initial de La Gazette ?
À partir de l’Ancien Régime, le premier périodique français, un hebdomadaire de quatre pages, voit le jour, avec un premier tirage variant entre 300 et 800 exemplaires. Parue tous les samedis, La Gazette avait pour vocation d’informer les lecteurs de l’actualité de l’étranger, de France ou de la Cour.
Quel est le statut de la Gazette ?
La Gazette est un magazine des métiers de la fonction publique territoriale. Il est devenu au fil des années un journal des agents territoriaux quel que soit leur rang ou leur fonction. Il fournit également la législation et la jurisprudence les plus récentes avec des commentaires et des conseils d’application.
Quel est l’objectif initial de la Gazette ?
À partir de l’Ancien Régime, le premier périodique français, un hebdomadaire de quatre pages, voit le jour, avec un premier tirage variant entre 300 et 800 exemplaires. Parue tous les samedis, La Gazette avait pour vocation d’informer les lecteurs de l’actualité de l’étranger, de France ou de la Cour.
Quel est l’objectif initial de la Gazette ?
À partir de l’Ancien Régime, le premier périodique français, un hebdomadaire de quatre pages, voit le jour, avec un premier tirage variant entre 300 et 800 exemplaires. Parue tous les samedis, La Gazette avait pour vocation d’informer les lecteurs de l’actualité de l’étranger, de France ou de la Cour.
Pourquoi la Gazette ?
Le terme « gazette » vient de l’italien gazzetta, qui désigne une petite pièce de monnaie vénitienne avec laquelle on achète la notice imprimée. Protestant né à Loudun, Théophraste Renaudot est médecin et entrepreneur.
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